Document précédentS'abonner à cette rechercheDocument suivant 

Question de M. Lucien Stanzione (Vaucluse - SER) publiée le 25/04/2024

M. Lucien Stanzione attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur notre agriculture en crise. Le retard dans la concrétisation des mesures annoncées menace l'équilibre de nos filières et de nos territoires ruraux, sur fond de plan d'économies de 10 milliards d'euros.
La crise agricole que nous vivons a été momentanément apaisée par les annonces gouvernementales. Or ces annonces tardent à se concrétiser, ravivant la contestation des agriculteurs, qui menacent de se mobiliser à nouveau.
Le retard dans l'élaboration et la mise en place de solutions concrètes concerne plusieurs filières (la lavande, la cerise, la viticulture, le maraîchage, etc.).
De plus, le ministre des finances annonce, pour les années à venir, des restrictions budgétaires importantes, suscitant de vives inquiétudes quant à la continuité des programmes de recherche sur la lavande, la drosophila suzukii... et les aides directes. Dans ce contexte, sera-t-il possible de mobiliser pour la lavande les 4 millions dont il lui parle depuis 6 mois, qui restent inutilisés à ce jour pour la filière lavande ? Ou bien seront-ils récupérés par la restriction budgétaire, n'ayant pas été affectés ?
Pour la cerise, les chercheurs de l'institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) de Sophia Antipolis, de Montpellier...qu'il a rencontrés sont prêts. Les dispositifs de lutte sont efficaces si on les combine entre eux, mais cela nécessite des investissements humains et financiers et il craint que le plan d'économies ne réduise à néant ces recherches.
Pour sa part, il lui semble qu'il existe des solutions européennes. Il exhorte le ministre à actionner le règlement des aides de minimis offrant jusqu'à 300 000 euros par entreprise sur trois ans. Il s'interroge sur l'absence de mobilisation de telles solutions qui représentent des mesures immédiates d'avance financière, via les organisations de producteurs d'huiles essentielles de lavande et de lavandin par exemple, et pourraient apporter une aide d'urgence tangible.
Il lui demande ce qu'il compte faire pour aider notre agriculture en crise.

- page 1705


En attente de réponse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire

Soyez informé de la réponse

Si vous souhaitez être informé par courrier électronique lorsque la réponse sera publiée, renseignez votre courriel.

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.


Exemple: nom@exemple.fr

Votre format :

Les informations qui vous concernent sont strictement destinées aux services du Sénat. En aucun cas, les informations que vous nous communiquez lors de votre inscription à cette liste ne seront utilisées à d'autres fins. Conformément à la loi "Informatique et Liberté" du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification aux données vous concernant. Si vous souhaitez exercer ce droit envoyez un message à lettre-senat@senat.fr.

Page mise à jour le